Salut,
La vraie question est peut-être de savoir si le Rpi a besoin d'être refroidi ?
Le SoC (la puce tout-intégrée qui contient GPU+CPU) utilisé est très robuste, et pour cause : ce genre de SoC est utilisé dans la téléphonie mobile où il n'est pas question de rajouter de ventilateur, et où les boîtiers ne sont pas du genre très aérés.
Ce genre de puces ont une protection thermique, qui coupe le CPU dès que la température dépasse le seuil de ses spécifications. Cela dépend d'un CPU à un autre, mais ce seuil peut très facilement atteindre, voire dépasser les 100°C.
Il est possible de faire un test de charge assez facilement, dans des conditions très défavorables (on est dans la bonne période, autrement il reste le test en étuve pour qui en a l'accès) en faisant une boucle infinie qui poussera le CPU à 100% (un simple while (1) {} en C).
Si le Rpi plante, c'est qu'il a atteint le seuil de sa protection thermique. Ce n'est absolument pas dangereux pour le Rpi, c'est le but d'une protection.
Il est possible de mesurer en parallèle la température du CPU, par la commande
vcgencmd measure_temp (
http://elinux.org/RPI_vcgencmd_usage ).
Si l'utilisation d'un ventilateur s'impose, il faut proscrire les petits modèles : plus le modèle est petit et plus il devra tourner vite. Il fera alors du bruit et s'usera plus vite. Sans compter qu'un modèle de qualité coûtera une fortune.
Il reste aussi deux solutions simples :
- Avoir un boîtier qui dissipe efficacement la chaleur de son contenu (l'air à l'intérieur du boîtier étant un isolant thermique, avoir une liaison thermique avec ce boîtier est un plus non négligeable)
- Sous-cadencer le Rpi (le "downclocker"). Voir si c'est possible de le faire dynamiquement, en fonction de la température
S'il y a un truc que j'ai appris dans l'industrie : ce qu'il y a de plus exigeant en matière de conditions de fonctionnement est l'humain. Une machine tournant dans un environnement avec des humains ne subira jamais des conditions véritablement extrêmes
